Vous avez chuté sur le poignet et présentez une fracture de l’extrémité inférieure du radius.
Il existe la plupart du temps un important oedème du poignet voir une déformation et la mobilisation de ce dernier est très douloureuse voir impossible.
En cas d’indication chirurgicale, l’hospitalisation se fera le jour même dans le service de chirurgie orthopédique de la clinique. Une immobilisation dans une attelle dans l’attente de la chirurgie est le plus souvent indispensable.
La chirurgie aura lieu le jour même ou le lendemain du traumatisme, au bloc opératoire, dans un environnement stérile et avec une équipe de professionnels formés à ce type d’intervention.
Il existe plusieurs options pour traiter une fracture de l’extrémité inférieure du radius, que vous discuterez avec votre chirurgien.
Il est possible d’utiliser des broches selon la méthode de KAPANDJI, qui permet de ne pas aborder directement le foyer de fracture.
L’autre technique consiste, par le biais d’une petite incision à la face antérieure du poignet, d’aborder le foyer de fracture afin d’y glisser une plaque verrouillée par des vis.
Vous discuterez avec le médecin anesthésiste des différentes modalités d’anesthésies possibles (AG ou ALR ou Rachianesthésie) ainsi que de leurs avantages et inconvénients.
La plupart du temps vous sortirez de la clinique le jour même ou le lendemain de l’intervention.
Il est souvent nécessaire de porter une attelle de poignet souple voir une manchette plâtrée pendant 45 jours après l’opération afin de garantir une bonne consolidation osseuse.
Vous reverrez le chirurgien en consultation 45 jours après l’opération. Il prescrira de nouvelles radiographies du poignet pour s’assurer de la bonne consolidation osseuse et vous autorisera alors à quitter votre attelle ou votre plâtre.
La reprise de la conduite est possible au bout de 45 jours et la reprise des sports se fera progressivement à partir de 3 mois post opératoire.
Des séances de kinésithérapie pourront vous aider à récupérer rapidement votre souplesse ainsi qu’une bonne force musculaire.
Le suivi sera ensuite adapté en fonction des besoins et particularités de chaque patient.
Il sera possible d’envisager le retrait du matériel à partir de 12 mois après l’opération. Cette chirurgie, beaucoup plus simple et rapide, se fera en ambulatoire (arrivée matin et départ le soir) et en reprenant les cicatrices déjà présentes.
Le but de l’opération est de permettre la bonne consolidation osseuse de la fracture et de retrouver le plus rapidement possible une vie normale.
La reprise des activités physiques et sportives comme avant la chute est également un des objectifs de cette chirurgie.
Comme toute intervention chirurgicale, on s’expose à un certain nombre de risques :
(liste non exhaustive)